Les périples cyclistes de Sam Potvin dans les Dolomites

Du 21 juillet au 3 août 2019, j’ai eu l’immense plaisir de voyager en Italie aux côtés de mon amoureux et de découvrir principalement à pied (marche, course, trekking) pour moi et beaucoup à vélo pour lui, les Dolomites. Nous avons séjourné à Vérone, Bormio, Canazei et Belluno. Dans Treks et panique dans les Dolomites je fais le récit de mes randonnées pédestres italiennes. Dans ce billet-ci, je vous invite à découvrir la version cycliste de Samuel. Vous y trouverez beaucoup de cols, plusieurs anecdotes de bris mécaniques et de magnifiques photos!

22 juillet 2019 – Bormio 

Journée de transport entre Vérone et Bormio. On arrive en milieu d’après-midi. Avec l’enregistrement au gîte, l’épicerie, l’alimentation et le montage de mon vélo,  ça me met à 17h00 pour les premiers coups de pédale du voyage.

Petit réchauffement dans le col de Bormio 2000 (+/- 800m D+ en seulement 10km). Les jambes tournent bien, je me rappelle tranquillement comment ça marche le vélo dans les vraies montagnes. Je me lève, les changements de vitesse sont moyens, mais après une petite indexation ça se place. Ouf, rien de majeur.

Au sommet, je débarque du vélo pour me rendre compte que ma selle est croche. Je ne suis pas en mesure de revisser la visse, il faudra faire avec pour la descente. Je finis les genoux dans la face, alors je devrai rouler debout jusqu’à l’auberge. Même avec les bons outils, je n’arrive pas à régler le problème. La visse doit être changée.

Vite à la shop avant que ça ferme. Le mécano et moi, on réussit à se comprendre. Cette visse n’est pas standard, il réussi tout de même une réparation de fortune avec un autre modèle. J’espère que ce sera suffisant pour demain. On repassera pour le look, mais si j’ai au moins un siège pour m’assoir, je serai satisfait car demain la vraie balade commence!

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23 juillet 2019 – Stelvio (les deux versants) et Umbrail – 3279m D+ 99km

Récit de ma journée parmi les Géants.

Je pars avec un optimisme naïf, même si j’en suis maintenant à mon quatrième voyage en Europe. On se revoit vers 13h que je dis à MC en partant à 7h45 am. Selon mes standards, j’avance plutôt vite dans ce premier col même si plusieurs cyclistes me dépassent. Les Italiens doivent être en forme grâce à toutes ces montagnes à proximité, que je me dis. C’est alors que je me fais dépasser par un gars qui a un gilet de la boucle (du défi Pierre Lavoie). Merde, j’ai plus de défaite, je dois accepter mon rythme.

Pas difficile de rouler à son rythme, il y a tellement à voir, c’est complètement fou! J’ai l’appareil photo en mode mitrailleuse.

J’arrive au sommet du Umbrail sans trop de problème: re-bienvenue en Suisse! J’amorce la descente et qu’est-ce que je vois?  Une armée de filles en ski à roulettes qui montent le col! Je leur cris des Bravos! mais elles s’en foutent, elles montent! Des machines, c’est clairement pas des touristes. Je suis dans le royaume de Dario Cologna. Je re-traverse à Val Müstair pour me rendre au pied du Stelvio, versant Nord cette fois.

J’ai déjà mangé ma banane, une barre tendre et deux gels. Il ne me reste plus qu’un petit gel pour monter 1827 mètres. Pas fort. Mon optimisme matinal joue contre moi. Cette semaine je disais à une amie cycliste que ce serait difficile de me rationner à ne pas exagérer sur le vélo parce qu’ici, c’est carrément le paradis des cyclistes. Ce matin, c’était bien ça, mais en après-midi je me sens plus au milieu des forges de l’enfer. 31 degrés avec le soleil qui tape de plein fouet, presque plus d’eau, encore 20 kilomètres de montée à faire… il faudra faire un move. Je trouve finalement de l’eau, mais pas de bouffe. Il y a de l’ombre par endroit et je rattrape quelques cyclistes qui m’avaient dépassé. C’est assez pour me motiver à me rendre au refuge situé à 6 kilomètres du sommet.

J’ai mal au coeur d’avoir trop faim et je manque de fermeture éclair sur mon gilet pour m’aérer. Il était temps que j’arrive. Un coca et deux barres Mars, c’est tout ce que je trouve. Ce sera suffisant pour me permettre d’apprécier le dernier droit. C’est hallucinant tous les lacets; je vous ai dis qu’il y en avait 48!?

J’arrive en haut, je me pogne une petite casquette cycliste de touriste pis Hop! en bas. Pis quand je dis Hop…. c’était pas une traînerie. J’adore les descentes européennes!

J’arrive à Bormio 1h45 plus tard que prévu. Je ne m’étais pas suffisamment informé. Le Stelvio c’est 8% de moyenne. Si t’enlèves les petites sections de plat autant dire que ça descend jamais en bas de 10% et quelque fois c’est carrément en haut de 14%. Je me fous un peu du temps, l’important c’est le chemin et l’expérience: là, s’en était toute qu’une!

Bon, pour aider les non-cyclistes à visualiser, je peux quand même vous dire que j’ai pris 3h20min pour monter en haut.

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24 juillet 2019 – Gavia , Mortirolo et un faux plat interminable, 3128m D+ et 110km

La journée débute bien, je me fais un nouvel ami italien. Je baragouine du mieux que je peux avant qu’il finisse par me dire qu’il parle aussi français. C’est là qu’on devient de vrais amis. On monte ensemble un bout et il me largue dans les plus forts pourcentage. Je doutais de ma planification ce matin: maintenant que j’ai fait le Stelvio, est-ce que je pourrai apprécier les autres cols? La réponse est définitive: oui. Mon nouveau copain et moi on s’entend pour dire que le côté sauvage du Gavia l’emporte sur les lacets du Stelvio.

Il y a moins de lacets sur le Gavia, mais ce n’est pas moins abrupte pour autant. Le sommet est magnifique avec ses lacs bleus clair. L’histoire du Giro est omniprésente avec plein de photos de victoire épique dans la neige au refuge La Bonetta.

J’amorce la descente. Je fais jamais ça en descente, mais là je n’ai pas le choix d’arrêter pour immortaliser le paysage. Je suis devant un gouffre dans les montagnes avec un Lac perché. C’est juste complètement fou! La descente aussi est folle! Il y a à peine de la place pour une voiture. Je suis rapide, mais un gros ton en dessous pour me laisser la marge de manoeuvre sécuritaire. Une chance que j’ai cette attitude car ça aurait pu mal virer. Un motocycliste me dépasse alors qu’une voiture sort d’un virage. Une voiture, une moto et un vélo ça ne passe pas ici. Je fais un freinage d’urgence en me collant sur le bord de la route pour laisser passer la moto entre la voiture et moi au dernier moment. Je ne pouvais pas faire plus avec à ma droite le précipice. Je n’ai pas eu le temps d’avoir peur, seulement de réagir. Pour cela, un petit merci à l’espresso que je me suis pris juste avant la descente.

Je traverse la vallée jusqu’au Mortirolo. Je l’amorce avec confiance malgré la chaleur. Les bas pourcentage me permettent de mouliner. Tranquillement, les pourcentage augmente et il fait une chaleur accablante. Par chance qu’il y a de l’ombre par moment car j’aurais manqué d’eau. Les derniers kilomètres se font presque tous debout: trop abrupte. Il porte bien son nom, j’e mimagine que Mortirolo ça veut dire mort lente en italien.

La descente se fait elle aussi avec une grosse touche de prudence. Encore moins large que le Gavia et les virages se font tous à l’aveugle puisqu’on ne voit pas de l’autre côté.

En bas, il ne me reste plus que 25 kilomètres à faire vers Bormio. Je pense que ce sera facile, mais finalement c’est loin d’être plat. Au kilomètre 20 ça me prend absolument à manger. Je ne trouve rien. Au km 16, je suis carrément en mode survie. La lumière du Low fuel s’est éteinte pour sauver de l’énergie. Je cherche de la bouffe. Les deux villes que je traverse n’ont rien d’ouvert. Il y a un mini-col devant moi: je capote. Si j’arrête, je n’aurai pas plus à manger et plus le temps passe, plus j’ai faim. Il faut que je continue, mais plus je roule plus je brûle mes réserves inexistantes. Je suis dans une boucle sans issue, je me dis de continuer coûte que coûte. Je m’ennuie de mes accompagnateurs de luxe Benoît Larouche et Alexandre Boudreault pour pallier à mes erreurs de débutant. Vu que je ne suis pas en cyclotransport, que je ne suis pas en compétition et que j’ai mon Lapierre, on dirait que je ne prends pas l’alimentation suffisamment au sérieux. Ma résolution pour les prochaines sorties: prendre le temps de manger un bon dîner.

Je suis au neutre, les jambes tournent, mais il n’y a aucune puissance sous le capot. Une ville à ma gauche est située à 5km de l’arrivée. Je vire à la recherche de nourriture, je ne me sens pas capable de faire le reste sans et je n’aurai surtout aucun plaisir. J’engloutis un coke, un chips et un croissant. La lumière Low fuel ré-allume, c’est bon signe, il y a sûrement assez d’essence pour se rendre.

Finalement, j’arrive complètement vidé et détrempé de sueur. Grosse journée, la fin fût difficile et je vais certainement me rappeler longtemps de cette journée incroyable!

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25 juillet 2019 – Torri di Fraele – 990m D+ concentrés sur principalement 9km.

Total : 32km

Aujourd’hui, c’est une journée courte de vélo afin que je puisse profiter avec MC de notre anniversaire de mariage. Je pars plus tard et en mode rapide question de me tester un peu. Au menu: l’ascension du col vers la Tour de Fraele. La montée est plutôt linéaire au départ, mais assez rapidement, j’aperçois le paquet de lacets entassés les uns sur les autres pour grimper le mur de roches. Je monte à côté des alpinistes, c’est presque irréel d’avoir une route à cet endroit. Je pousse pour la totalité de la montée, mais sans abuser question d’avoir de l’énergie pour la randonnée dans le parc du mont Stelvio demain.

Rien à signaler aujourd’hui: aucun problème d’alimentation, pas de problème mécanique, ni de manque d’eau et pas de danger dans le trafic. Bref, un petit statut pépère!

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27 juillet 2019 – Passo Fedaia, Colle Santa Lucia, 1/4 Giau aller-retour avec un rayon de pété, 2860m D+ et 86km 

Première vraie nuit de sommeil depuis notre arrivée, je me réveille avec enthousiasme. Je suis prêt à attaquer la journée de 110km avec près de 3500 mètres de dénivelé et surtout 5 cols sont au menu. Le matin est frais et joli, je suis en forme. Je monte le col de Fedaia à un bon rythme. Toute une belle surprise m’attend au sommet avec le Lago di Fedaia et le glacier Marmolada. Le paysage est époustouflant!

Je profite de la descente avec une pointe de vitesse à 87 km/h et des virages un peu moins serrés que dans le coin de Bormio.

Le Colle Santa Lucia se monte bien lui aussi, mais les vitesses commencent à mal rentrer. J’essaie de régler ça sur le bord de la route. Je perds 15 minutes, mais heureusement, je récupère ma 32 dents avant d’amorcer le Giau.

Ça commence raide avec des pentes de 10% et plus. À peine commencé et STAAAAUUUKKK. MERDE!!!! Je connais ce son: c’est un de mes rayons qui vient de lâcher. Je me cache derrière une glissière en cherchant une solution. Par chance que j’avais un moral de feu en partant sinon je serais vraiment en furie. Là, je suis déçu et en mode solution. Je finis par couper le rayon à la main à force de le plier. Je dois ouvrir le frein arrière pour éviter que ça frotte. La roue est toute croche. Combien de temps ça peut tenir!? Je suis à 43 kilomètres de Canazei: est-ce que je m’éloigne encore afin de respecter le parcours de départ et je prends le risque d’être pris à pied encore plus loin? C’est dur d’accepter de rebrousser chemin et ne pas monter les autres cols, mais je n’ai pas bien le choix. Les chances qu’un autre rayon lâche sont trop grandes.

Je reviens avec le moral dans les bottines. Au moins, j’ai réussi à repartir. Je repasse par les mêmes routes que ce matin, avec un point de vue différent et, malheureusement, la motivation en moins.

La frustration me permet de pousser fort sur les pédales dans le Passo Fedaia. J’aurai avancé à ce rythme une bonne heure avant de casser. Je ne peux pas tenir, il est plus dur de ce côté avec de longs passages à 15%. Dans ce sens là, je suis loin d’aller à 87km/h! Ça démontre bien que le mental est aussi important sinon plus que le physique. J’ai droit à une bonne douche de pluie avant le sommet, question que je continue à bouder.

Je descends comme une tortue en me servant que du frein avant pour éviter d’empirer l’état de la roue arrière. J’ai l’impression qu’on m’a amputé un membre. Mon pauvre vélo ne suit plus. Je suis inquiet, est-ce que la roue est réparable!?

Il est présentement dans les mains d’un mécanicien inconnu qui devrait réussir à corriger tout ça. Enfin, je l’espère. Pas facile de ne pas contrôler la suite.

Il nous reste encore quelques jours dans le coin, espérons que tout va bien se terminer. J’ai encore beaucoup à explorer dans les Dolomites. Si mon vélo est KO, j’envisage de louer un Moutain bike pour finir ça sauvagement! Sinon, il reste encore la randonnée. Je suis quand même un peu triste malgré les opportunités pour la suite parce que j’ai l’impression qu’un membre de la famille est gravement blessé.

À suivre….

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28 juillet 2019 – Passo Sella 24km 905m D+

Mon vélo est réparé!  Je me réveille tôt, ce qui me permet de partir avant la pluie. Le Passo Pordoï est fermé. Je dois revoir mon plan de match, ce ne sera pas possible de faire ma boucle de 96 kilomètres. De toute façon, je me rends bien compte en montant le Passo Sella que je n’ai plus de jambes. Les 12 000 mètres de dénivelé grimpés depuis le début du voyage commencent à se faire sentir. Il faut l’accepter, même Thibaut Pinaut a des jours sans. Hier, je lisais un article sur Peter Sagan qui disait que l’expérience lui avait appris qu’il valait mieux faire un entraînement de moins qu’un entraînement de trop. C’est d’ailleurs avec le mantra ‘Less is better’ que j’ai amorcé la saison. C’est peut-être dur à croire parce que j’ai déjà 5 500 kilomètres de roulés, mais j’ai quand même pris du repos aux moments opportuns.

Sans l’obligation de traîner mes bagages et d’aller du point A au point B comme l’an dernier dans les Alpes, je peux me permettre des pauses. Ma journée se transforme en ‘coffee ride’. Expression cycliste pour décrire une sortie bien relaxe dans le but d’aller prendre un café entre-amis. Je n’ai pas d’ami, mais j’ai un foutu bon expresso au sommet du Passo Sella! Je redescends avec en tête l’intention de me reprendre pour les descentes en mode tortue d’hier. Je dépasse la seule voiture sur la route avant de m’arrêter deux virages plus loin pour changer un flat. Elle doit bien se dire que j’ai fait un dépassement inutile.

Pour une fois c’est la roue avant qui a une crevaison. Plus rapide à changer. Je repars et  je suis de retour à la maison avant 9h00am. Je pourrai donc profiter de la journée et tenter de récupérer. Demain,  la météo annonce de la grosse pluie alors je vais peut-être prendre une autre journée de repos-vacances avant de reprendre la route. En espérant que les cols seront ouverts.

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30 juillet 2019 – Journée des 6 cols: Pordoï, Livinallongo, Falzarego, Valparola, Gardena et Sella, 2900m D+, 97 km et encore des problèmes de vélo

Départ à 8h du matin avec mon kit de pluie dans mes poches car Meteomedia s’assure de nous faire des prédictions apeurantes qui finalement, ne se concrétiseront pas. Ici meteomedia n’est même pas capable de prédire la température dans vingt minutes tellement les montagnes sont imprévisibles. C’est décidé, je ne l’écoute plus. J’ai eu raison, j’ai eu droit à du soleil tout le long.

Ça commence avec le Pordoï, la montée se passe bien. Je dois être prudent en descente, il y a des coulées d’eau en plein milieu de la route, de la roche et des travaux. La route est même barrée temporairement pour permettre aux travailleurs de faire débouler les roches sur la route. Le col n’était pas fermé pour rien il y a deux jours. Je suis chanceux de pouvoir le faire. J’apprends qu’en montagne il ne faut rien prendre pour acquis, c’est un écosystème bien fragile.

Ensuite s’enchaîne la série Livinallongo, Falzarego et Valparola. Les tunnels et les courbes du Falzarego sont sympathiques, mais j’ai un faible pour le mystique Valparola. L’air est différente. Ça doit être le musée de la guerre qui lui donne cette énergie.

Je descends vers le spot touristique Val Badia. Ce n’est pas mon coup de coeur, mais j’ai un excès de motivation pour les deux dernières montées: Gardena et Sella. Je devais faire le Campolongo, mais je n’aime pas la menace des nuages de ce côté et je suis curieux de voir le versant nord du Sella. Je ne sais pas pour le Campolongo, mais je suis content de mon choix. Malgré le trafic, j’y prends plaisir et les massifs rocheux sont spectaculaires.

J’amorce la descente finale. POW!!! Voyons, qui qui tire du fusil dont!? Merde c’est moi. Crevaison en descente. Tout juste le temps de freiner avec mes patins de freins sur la fesse avant le virage. Dérapage contrôlé dans l’épingle parce que je n’ai plus d’air dans le pneu et j’arrive à arrêter en toute sécurité. Pas de dommage. Je me donne un 8.5/10 pour le style. C’était un peu juste, mais pas de dégât physique. Par contre, la manoeuvre a déchiré mon pneu sur le côté. Il reste 75% de la dernière descente à faire. Je mets un papier de barre tendre entre le pneu et la nouvelle chambre à air et je suis prêt à repartir. Plus doucement quand même. J’ai des doutes sur la réparation de fortune et je ne tiens pas particulièrement à tester mes talents de dérapage une deuxième fois. Je suis un peu tanné des problèmes mécaniques, mais j’ai vu pire comme endroit où changer des crevaisons. Disons que je ne m’ennuie pas de Latuque dans l’orage.

La réparation tient, j’arrive en ville avant l’ouverture des shops de vélo. Je me commande un petit gelato 3 boules pour combattre la chaleur en attendant que ça ouvre. Je réussis à me trouver un pneu, deux chambres à air et surtout, des nouveaux patins de frein. Je suis prêt pour la suite! Tant qu’à être ici, je ne vais pas me laisser abattre par des petits problèmes de vélo.

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31 juillet 2019 – Col de Giau par les deux versants. 1708m D+ 42km

Aujourd’hui, je venge mon bris de rayon au début du col de Giau. Je le refais par les deux versants. Ça aura valu la peine parce que je n’avais rien vu. Le sommet est magnifique et le deuxième versant est meilleur que le premier. D’ailleurs, j’ai mouliné fort pour la deuxième montée, il se pourrait bien que ce soit mon dernier tour de vélo en Italie.

Demain, en route vers Belluno.

J’ai fait le plein de paysages. D’ailleurs, pour une rare fois on peut constater la pente élevée du col sur certaines images. Ce n’était pas le plus long, mais certainement l’un des plus abruptes.

À bientôt pour une prochaine aventure! Pour les intéressé.e.s, vous pouvez également me suivre sur ma page Facebook Les aventures sportives de Sam Potvin.

 

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