Cette semaine j’ai appris que mon poste à titre d’agente de communication au Regroupement loisirs et sports Saguenay-Lac-Saint-Jean allait être coupé à l’automne 2016. Une nouvelle qui m’amène une seconde fois à une intersection existentielle: Qui suis-je? Où vais-je?
Alors que je regardais avec un coeur nostalgique les archives de mon cyclo-voyage en solitaire à Cuba , j’ai retrouvé un video que j’ai filmé lors de ma dernière nuit cubaine. Il n’y a rien d’extraordinaire dans ce monologue émotif de 2 minutes, mais il répond à ma première question : je suis une grande gamine qui se laisse porter par ses rêves et ses émotions. C’est là également, dans un de ces moments de vulnérabilité où toutes les couches superficielles tombent pour ne laisser place qu’à un moi authentique, que réside la beauté du voyage. Selon mes humbles expériences, l‘aventure libre de fard permet à la fois de se rapprocher de soi, de trouver notre « qui » et elle permet de s’ouvrir aux autres dans un mouvement sincère.
«Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n’est pas seulement la découverte des autres, mais c’est d’abord l’exploration de soi-même, l’excitation de se voir agir et réagir. C’est le signe que l’homme moderne a pris conscience du gâchis qu’il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte» Xavier Maniguet
Lors de mon périple à Cuba, il m’est arrivée de pleurer devant une tasse de lait chaud , de maudire la pluie et le vent et de m’éclater de rire au passage d’un énorme dindon sur le bord de la route. Malgré tous les moments de frustration et de déception, parce qu’il y en a eus, j’avais le sentiment que chaque coup de pédale faisait du sens.
Tous comptes faits, à la question « où vais-je? », je me retourne vers ce proverbe chinois selon lequel: «Le vrai voyageur ne sait pas où il va». Pour ceux et celles qui se demandent « What’s next? », je répondrai simplement: la vie, les voyages et l’amour. Pis ben des émotions!
Quant à ma dernière nuit de cubaine, je l’ai passé heureuse et satisfaite de moi-même. Malheureusement, je me laisse rarement aller à ce dernier sentiment, mais ce soir-là, je m’y suis abandonnée avec joie. Je me suis aussi régalé d’un dernier repas composé de poisson, de fèves noires et arrosé d’un Cuba Libre!
Et vous, qu’est-ce que le voyage vous a appris sur vous-mêmes?
Sur le même sujet: Cuba à vélo en 5 étapes et Cuba à vélo – Journée de fails. Vous pouvez également me suivre sur Facebook: Le blogue de MC
Oh! Merci chère Julie! Je me raccroche souvent à ce leitmotiv lorsque je doute de moi: Il faut avoir le courage de ses rêves 🙂
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Quelle sagesse ma belle Marie-Claude! Peu de gens ont cette énergie que tu as pour te lancer dans des projets d’une telle ampleur! Continue de croire en tes rêves, de te laisser surprendre aux tournants! Xxx
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