Récit de notre périple de vélocamping entre Lanaudière, les Laurentides et l’Outaouais. En chiffres: 13 jours, plus de 1000KM et une canicule!

PAR MARIE-CLAUDE PARADIS-VIGNEAULT ET SAMUEL POTVIN

16 juillet 2020

6h30am, je prépare notre prochain cyclocamping vers de nouvelles contrées québécoises. Départ prévu demain vers Lanaudière, les Laurentides et l’Outaouais! Voici notre tracée pour les deux prochaines semaines. Ce sera notre troisième aventure cycliste en duo, après le tour de la Cabot Trail (Nouvelle-Écosse) et le tour de la Gaspésie, mais notre premier voyage de cyclocamping en amoureux! J’ai toujours aussi peur d’être dévorée par les bibittes, mains moins que de la chaleur et des côtes.

Finalement, ce fut plus de 1000km de route.

17 juillet 2020

Jour 1: Repentigny – Oka, 80km et à peine 110m de D+

On quitte nos amis de Répentigny qui vont héberger la voiture de Sam pour les deux prochaines semaines, pour se lancer à l’aventure! Dès les premiers coups de pédale, quelques défis se placent déjà devant nous, dont la chaleur caniculaire et un vent de face, des bouts de trafic à Laval – où Sam a d’ailleurs dû faire un arrêt pour acheter des vis pour son porte-bagage- mais on traverse du beau également dans l’est de Montréal ainsi que sur la piste cyclable entre Deux Montagnes et Oka. On a passé dans des quartiers de démesure, aux immenses maisons vides de vie, de goût et de joie. Je préfère de loin notre modeste petite tente à ces baraques de luxe banlieusardes! Le camping d’Oka, sans grande surprise, est très achalandé, c’est le chaos dans les toilettes où des jeunes s’entassent et chantent des hits des années 2000 sous la douche, mais la plage est tranquille en soirée où nous allons marcher une petite heure au coucher de soleil.

Merci à Samuel et Annie pour l’hébergement et le parking à Répentigny!

18 juillet 2020

Jour 2: Oka – Montebello, 88km, et peu de dénivelé.

La vérité? Ça en a été une tough celle-là! Le thermomètre a atteint plus de 40°C! C’était tellement humide que j’avais l’impression de rouler dans un sauna. Et le vent? De face et plein la gueule! À cinq kilomètres de Glennville mes gourdes étaient presque à sec, j’ai passé à un pouce de cogner pour quémander un remplissage d’eau chez des habitants. Mais toute bonne chose arrive en son temps, et au moment où je pensais craquer sous la déshydratation, nous sommes arrivés à un garage-dépanneur.

Ça fait deux jours que je roule aux côtés de Sam. On s’est distancié une seule fois de quinze minutes, et j’avais déjà hâte de le retrouver. Je suis lover de même aujourd’hui!

On a traversé une route sur le bord de la rivière Outaouais qui me rappelait l’Havre aux basques aux îles-de-la-Madeleine! On a aussi roulé à travers de magnifiques paysages qu’on a pleinement appréciés, avec les défis du jour.

Ce soir on campe sur le terrain de la marina municipale de Montebello. En raison de la Covid, l’accès aux toilettes est limitée entre 9h et 20h, et entre-temps, notre terrain offre peu, voir aucune, intimité.

19 juillet 2020

Jour 3: Montebello – Gatineau, 77km, pas de côte mais un vent de face à décorner un troupeau de boeufs

Ça été dur, vraiment. On devait rouler 111 km et grimper près de 400m de D+ sur les trente derniers kilomètres, mais j’ai tchoké. J’ai décidé qu’on écourterait la journée, et que le jour de repos prévu demain deviendrait une ride de quarante kilomètres avec beaucoup de côtes.

J’aurais préféré de loin un joli terrain de camping, mais il n’y a plus rien de disponible sur notre chemin. Avec la COVID et l’impossibilité de voyager à l’étranger, le camping est devenu plus populaire que jamais au Québec cette année! On s’est donc ramassé dans un motel cheap ( à 100$ la nuit quand même), tenu à bout de bras par un couple déserté par leurs employé.e.s. D’après moi, à les entendre, ils ne vont pas voter Trudeau aux prochaines élections, il semblerait que leur personnel préfère la PCU à leur job. Parmi les avertissements qu’on peut lire à l’entrée, il y a « Prière de ne pas venir sonner passer minuit pour une pinte de lait, et il est interdit de fumer du cannabis dans les chambres. » Charmant.

J’ai un mixed-feeling. Je ne sais pas si j’ai fait le bon choix, la place est crade et le quartier est défiguré par de gros travaux. Puis surtout, c’est supposé être un trip de vélo camping, et au troisième jour, j’abdique. Sauf que je suis tellement épuisée d’avoir pédalé contre un vent furieux!

Il y a tout de même eu de bons moments aujourd’hui, malgré ma mauvaise humeur. On est passé devant plusieurs réserves naturelles, des marais et quelques champs. Oh! Et j’ai croisé un bébé lapin. On a aussi roulé dans du trafic dégueulasse sur la 148 à proximité de Gatineau. Je tremblais de l’intérieur tellement je ne me sentais pas en sécurité dans ce vacarme automobile. Trop de voitures passaient à pleine vitesse sans respecter le 1.5m! Ça aussi, ça m’a épuisée!

J’espère être au top demain! Je n’ai pas perdu mon optimisme, malgré tout.

6h30am: c’est l’heure de donner du love à nos montures ❤
Pendant ce temps, je démonte la tente.

20 juillet 2020

Jour 4, Gatineau – Lac Philippe, 44km, et autour de 250m de D+

Je suis tellement heureuse d’avoir coupé notre route hier! Ce fut finalement une bonne décision qui m’a permis de profiter pleinement de la route à travers le parc de la Gatineau ce matin. La journée a été parfaite: température fraîche, un vent de face oui, mais modéré, d’agréables côtes et un magnifique ciel bleu. Nous sommes arrivés au camping du Parc national de Gatineau, secteur Lac Philippe, vers 11h am, ce qui nous a permis de profiter d’une demi-journée de repos pour faire du canot.

Quand j’y repense, on a plein de souvenirs de voyages liés au kayak ou au canot: on a pagayé à Baie St Paul, en Arizona, aux îles de la Madeleine, au Bélize et désormais, au peut ajouter le Lac Philippe.

Des ami.e.s néo-Gatinois viennent nous rejoindre sous peu pour un 5 à 7. Yeah! On attend de la visite à « la maison ».

21-22 juillet 2020

Jours 5-6: Parc de la Gatineau – Lac Echo (réserve Papineau Labelle), 95 km et 850m de D+

Ce fut une journée exceptionnelle! On a traversé d’extraordinaires paysages! J’en été émue aux larmes devant la beauté des lacs, plus particulièrement le Lac Escalier. Les 85 premiers kilomètres ont été un charme jusqu’à l’entrée dans le chemin de terre-sable-roche-trous de la réserve faunique. Après moins de quatre kilomètres, le porte-bagages de Samuel s’est brisé! Les petites vis achetées à Laval n’ont pas suffit sous la pression du poids des bagages. On a donc dû marcher plus de six kilomètres dans du gros gravier mou, sous les attaques des moustiques, et ce, en poussant nos vélos jusqu’au camping. On va se le dire, ce fut pénible!

Arrivés sur place: aucun réseau, ni internet ni cellulaire. Il est donc impossible d’appeler ou de chercher de l’information pour de l’aide. Nous n’avons aucune idée à quelle distance se trouve le magasin de vélos le plus proche, ni s’ils auront les pièces nécessaires pour le vélo de Samuel. En plus, comble de malheur, il se met à pleuvoir. Disons que notre humeur est plutôt grise.

Enfin, le lendemain qui devait être une journée de congé, Sam fait près de 140km aller-retour Lac Écho-Buckingham pour trouver une shop de vélo. Il reviendra finalement avec un nouveau gravel bike! Son beau vélo de route n’était malheureusement pas adapté pour les chemins de gravier que nous devons parfois empruntés pour nous rendre dans les réserves fauniques ou les parcs nationaux.

Pour ma part, ce fut une journée d’inquiétudes, de doute et de léthargie. J’ai quand même apprécié la beauté des lieux. Le lac Écho est magique et porte mille visages selon le moment de la journée. La brume matinale est cinématographique sur cette vaste étendue d’eau où j’ai croisé des huards alors que je me baladais sur un paddle. Plein d’animaux peuplent ce lieu: des grenouilles vertes, des petits crabes, des tortues, des lièvres…ainsi que des moustiques. On n’y échappe pas !

23-24 juillet 2020

Jour 7: Lac Écho – Chute St-Philippe, près de 130km, autour de 450m de D+

Malgré le nombre de kilomètres au compteur, la journée a passé vite! Elle fut ponctuée de nombreux arrêts pour des remplissages d’eau, des popsicles et de la slush! On a roulé dans des paysages forestiers, traversé de jolis villages, notamment Notre Dame de Laus. C’est aussi aujourd’hui qu’on quittait l’Outaouais pour entrer dans les Laurentides.

Beaucoup de lacs et de ruisseaux sur notre chemin, et dans les quarante derniers kilomètres, le paysage est devenu agricole. C’est beau les champs et les fermettes, mais il y a peu d’ombre sous un soleil cuisant par ici!

Finalement, notre site de camping est enchanteur! Nous sommes situés au pied d’une chute, dans un coin à l’ombre, et aux côtés de sympathiques voisins qui nous permettent de recharger nos cellulaires sur leur prise électrique. La proprio est aussi très chaleureuse et accueillante.

Je capote! Aujourd’hui c’est jour de lavage! Après huit jours à laver nos vêtements sommairement à la main, qui sont bien souvent encore humides lorsqu’on les range dans nos sacoches, on va s’le dire: notre linge pue. La laveuse est soudainement la plus belle invention du monde!

On prend congé de vélo pour le jour 8! On a quelques bobos à guérir, on va recharger nos batteries. On est à mi-chemin du voyage, déjà! Et ce sera un jour spécial: on célèbrera notre 3e anniversaire de mariage…dans du linge propre!

Jour 8: Repos à Chute St-Philippe

On a eu une superbe journée de repos au Camping Victoria, on s’est mis les pieds dans l’eau fraîche et limpide de la chute, on a fait du yoga, été manger au casse-croûte, fait de la lecture ainsi qu’une sieste d’après-midi, et nous avons bavardé avec nos généreux voisins de camping, Christian et Suzanne. Ils nous ont d’ailleurs offert leur chaise double pour profiter confortablement de notre p’tit feu d’amoureux. Le 25 juillet marque notre anniversaire de mariage et on a fêté ça avec beaucoup de guimauves sur la braise! Christine, la propriétaire, alias la Reine du Camping, s’est également très bien occupé de nous. Cet endroit et ses gens nous ont fait du bien.

26 juillet 2020

Jour 9: Chute St-Philippe à Rivière Rouge, 65km

Ce matin on a repris la route vers Rivière Rouge. Les côtes matinales étaient plaisantes, l’attaque des petites mouches noires m’a également encouragée à accélérer la cadence. L’arrêt au Lac Saguay où des légendes de la culture québécoise sont à l’honneur est l’un de mes moments chouchou. Ainsi que la crêpe bananes-chocolat au casse-croûte Touti.

Les trente derniers kilomètres furent sur la route du P’tit train du Nord. C’est super bien aménagé, il y a de jolis tronçons, mais trente kilomètres sur cette piste m’ont suffis. Je préfère traverser des villages et monter quelques côtes que de faire du plat entre deux rangées d’arbres. On est donc arrivé au Camping Le fou du roi vers le milieu de l’après-midi. On n’est pas convaincus ni de l’endroit, ni de la ville, ni de la clientèle. On ne le feel juste pas.

Lac Saguay

27 juillet 2020

Jour 10, pause à Rivière Rouge et 20km jusqu’à Nominingue

Nous sommes arrivés hier à Rivière Rouge dans la pluie, et avec une mauvaise impression sur le camping. On n’a donc ni profité de la plage, ni d’aucune activité nautique. Faire de la descente de rivière en tube avec une gang de douchebags saouls ne nous semblait pas une idée séduisante. En soirée, mon impression s’est quand même améliorée grâce à la salle commune où j’ai passé plusieurs heures à dévorer la biographie de Lise Payette trouvée là.

Le lendemain, alors qu’on déjeune au bloc, un déluge digne d’une tempête tropicale s’abat sur Rivière Rouge. J’essaie d’être positive en me disant qu’on est chanceux d’avoir un espace commun à l’abri et des livres en plus, mais je n’arrive pas à m’en convaincre sincèrement. Je suis inquiète et Sam aussi, de retrouver notre tente noyée. Trois heures plus tard, lorsque la pluie se calme, on constate que finalement ce n’est pas si pire. Notre tente a évité de quelques pieds l’inondation, mais elle est crottée solide! Encore une fois, j’essaie d’être positive: Yeah! On a été chanceux! Mais j’ai quand même le coeur lourd et une humeur de marde.

La journée est banale: on fait des commissions et nous allons manger dans une cabane à patate. La ville est triste, délabrée depuis la construction de la route 117 qui lui a fait perdre ses plumes. J’ai malgré tout une source de bonheur: un 5 à 7 avec une amie de l’université et sa famille à Nominingue. On roule donc vingt kilomètres pour les rejoindre sur le bord du petit lac du même nom. Je tripe: on soupe du bbq et on mange plein de légumes grillés! Comble de luxe: on a un lift qui nous ramène au terrain de camping! Merci Keven!

Je termine la soirée fatiguée de ces stress accumulés: j’ai des incertitudes sur la route à emprunter demain, je suis inquiète de l’état de mon vélo, je suis écoeurée de la pluie et du linge qui ne sèche pas, et je me sens habitée par un sentiment d’étrangeté envers les gens du camping. Je relativise ce matin, et je me souviens que sur onze jours de vélo, on a eu une journée et demi de pénible. Il ne faudrait pas qu’elle teinte l’ensemble de cette aventure. Allez! Direction Mont Tremblant et le Lac Escalier!

Nominingue

28 juillet 2020

Jour 11: Rivière Rouge – Lac Escalier ( parc Mont Tremblant), 108km, plus de 700m de D+

Une journée magique, il n’y a pas d’autre mot! J’ai adoré le tronçon du P’tit train du Nord jusqu’au Mont Tremblant, puis hop! On a eu de bonnes côtes jusqu’à la toute fin, avec une dernière montée très abrupte, quasiment un col européen! Le dernier cinq kilomètres était dans de la gravelle à bosses, ça j’ai moins aimé par contre. Je roule avec un vélo hybride, ça brasse dans du gravier! On a croisé plein d’animaux, dont une petite belette fâchée contre Samuel – elle lui criait après sur le bord de la route, mais on n’a pas compris ce qu’elle lui reprochait- , quelques lapins et de superbes huards.

On a terminé la journée par une balade en kayak double sur le lac où on a croisé une fois de plus des huards. Cet endroit relativement reculé est un vrai charme naturel.

29 juillet 2020

Jour 12: Lac Escalier – St Côme, 118km et certainement plus de 1000m de D+

Ce matin, j’ai tranquillement quitté en solo notre petit paradis avec quelques arrêts admiratifs devant les lacs et les ruisseaux du parc du Mont Tremblant. Samuel m’a rapidement rattrapée! Ah ah! Je me sentais toute petite au creux des parois rocheuses et au coeur des montagnes. Sur le bord de la route, à quelques mètres à peine de nous, on a croisé des chevreuils.

Puis hop! Après la descente du parc, nous avons bifurqué sur le chemin du Nordet. Là, ce fut sportif! J’ai sué des rivières en grimpant les côtes! On a roulé plus de soixante-dix kilomètres sans passer devant un seul village, avant d’arriver à St-Donat. Nous avons poussé à fond pour éviter un orage menaçant et des éclairs qui déchiraient le ciel devant nous. Finalement, nous avons pu éviter ce qui semblait être une menace de fin du monde imminente!

Nous avons ainsi quitté les Laurentides pour entrer dans Lanaudière. On passe la nuit dans un camping rustique de St-Côme et je ne suis pas inquiète de bien dormir ce soir. Je ne sais pas ce qui se passe ici, mais heureusement pour moi, les moustiques semblent préférer Samuel. D’ailleurs, je dors beaucoup mieux dans ma tente et sur un matelas de sol, que dans le confort intérieur d’une maison. La magie du plein air sur la santé mentale, ce que ça peut faire!

30 juillet 2020

Jour 13 vu par Sam: Saint-Côme – Répentigny, 90km

C’est la fin de l’aventure « Cyclocamping Sam et MC »! 1063km: Outaouais, Laurentides, Lanaudière et bien du plaisir!

La journée commence plus tard, on a dû s’avouer vaincus pour le traditionnel déjeuner gruau. Le briquet d’urgence acheté au Lac Echo est brisé, les allumettes sont détrempées et de toute façon, nos ustensiles sont amochés. Depuis le troisième jour on a cassé notre deuxième cuillère multi-tâches, et celle qui reste a une fourche en moins au niveau de la fourchette. C’est le temps que ça finisse ce périple, on dirait bien.

Aujourd’hui, on a majoritairement du faux plat descendant, alors on clanche ça! Au moment où on veut prolonger la pause, Météomedia nous indique qu’un orage s’en vient. On repart aussitôt pour l’éviter. Ce fût une bonne décision car on apprend après notre arrivée qu’il a grêlé à Repentigny!

L’aventure cyclo-camping se termine ici, on repart en voiture vers Gatineau pour récupérer mon premier vélo… tsé celui qui m’a lâché au beau milieu du bois à notre cinquième journée! Ça fait spécial de retourner jaser avec le mécano et souper dans le restaurant où j’ai passé cinq heures comme un chien mouillé à jaser avec les serveuses et d’où j’ai organisé l’achat/livraison de mon nouveau Norco qui aura sauvé le voyage. Un saut dans le temps carrément.

Même après deux semaines tous les jours ensemble, on a encore plein de chose à se dire MC et moi. On fête notre accomplissement et, avouons-le, on commence déjà à en planifier d’autres. La journée se termine à 22h30 après beaucoup de route en voiture: BIZARRE! Le prochain défi sera de revenir à une alimentation saine après beaucoup de casse-croûtes et de bouffe de dépanneur.

Je ressors de cette aventure avec ma petite réflexion sans prétention que la nature m’a partagée. Autant les huards que le Lac Echo m’ont offert leur beauté et leur grandeur. Ils n’ont pas besoin d’écraser personne pour briller. Le lac au beau milieu de nulle part, tout seul là, il est quand même l’un des plus beaux bijoux du Québec. Et le huard! Si majestueux avec son plumage. Il peut voler, plonger sous l’eau pendant tellement longtemps, pour ensuite nager et ressortir à l’autre bout du lac. Un super-héros! Tout ça pour dire que l’action et la vérité font toujours leur chemin. C’est quand même un peu paradoxal de parler d’humilité sur une page d’aventures personnelles, mais j’essaie d’aborder ces partages d’expériences dans un esprit plus lyrique qu’égocentrique. Comme quoi les aventures, et surtout la nature, ont beaucoup à nous enseigner. Je vous ai déjà parlé de mon admiration pour les séquoïas ou les fourmis? Oui sûrement!

À la prochaine: peut-être dans les Rocheuses! (texte à venir…)

4 réflexions sur “Récit de notre périple de vélocamping entre Lanaudière, les Laurentides et l’Outaouais. En chiffres: 13 jours, plus de 1000KM et une canicule!

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